Les axes de la reprogrammation moteur
Comment ça marche?
Il s’agit d'une modification des données internes du calculateur moteur (généralement appelé ECU :
Engine Control Unit).
Première étape :
La première étape de ce processus est de poser un diagnostic, de faire l’état des lieux de votre véhicule à titre préventif. On procèdera alors à une recherche d’informations sur le moteur et des éléments qui le compose (Turbo, embrayage, admission…). Cette phase permet également de prendre connaissance des limites à ne pas dépasser sur certaines pièces.
Après consultation il est possible de notamment de connaître la nature du moteur du véhicule et de déterminer si ce bloc moteur est identique à celui d’un autre véhicule du même constructeur. Puis, le travail de cartographie commence au cœur de la gestion moteur afin de pouvoir modifier les « maps ».
Deuxième étape :
L'étape suivante imposera des essais techniques sur banc de puissance.
Grâce à un « sanglage » adapté, votre véhicule sera maintenu dans les meilleures conditions et en toute sécurité. Les techniciens responsables du processus procéderont à un ensemble d’essais sur banc de puissance.
Ce procédé va permettre de vérifier l’état de votre moteur ainsi que le bon fonctionnement de votre véhicule en général. Si un défaut de puissance est détecté, alors il est fort probable qu’il y ait des traces d’encrassement ou une panne. Ce système innovateur permet surtout de mesurer le gain obtenu en termes de puissance et de couple. Dès lors, un premier programme s'inscrit dans le véhicule.
Troisième étape :
La troisième étape est celle de l’optimisation du logiciel. Une multitude de paramètres sont donc enregistrés à l’issus de l’étape précédente, tels que : le régime, le temps d’ouverture des injecteurs la pression de carburant, la pression de turbo… Ces paramètres seront analysés dans le but de définir les limites à ne pas franchir et assurer du résultat sur le long terme.
C’est donc durant cette troisième phase que les données du logiciel de commande moteur vont être modifiées dans le but d’optimiser les valeurs de couple et de puissance moteur.
Quatrième étape :
L’ultime étape consiste en la validation du système grâce à des tests techniques pour s’assurer du bon fonctionnement du processus et du résultat final. Le technicien pourra s’y reprendre à plusieurs fois afin de vous proposer les meilleures valeurs optimales pour satisfaire la demande de son client.
